mardi 21 décembre 2010

Yves Rocher et son marketing écologique

Ecologie, nature, protection environnementale, 100% recyclable… Autant d’initiatives qui s’inscrivent dans une tendance « protégeons notre planète »

Bon nombre de marques nous montrent ainsi leur intérêt pour l’environnement et les entreprises parlent maintenant « vert » et « écolo ». Marketing ou réel engagement ?

Ces dernières années, de nouveaux marchés dont l’image se veut « clean » fleurissent partout en Europe. Les entreprises saisissent l’opportunité de se mettre en avant en développant ces produits qui promettent d’être 100% nature et bon pour l’environnement.


En avance dans ce domaine et depuis 50 ans déjà, Yves Rocher a crée la cosmétique végétale. Ses produits sont conçus pour être le moins nocifs possible pour l’environnement. Depuis le début, Yves Rocher veille à innover en alliant performance et respect de la nature avec l’interdiction des OGM dans ses produits, le refus de tester ses produits finis sur des animaux et le développement des écorecharges.                     
                                               
Ses efforts permettent à Yves Rocher de conserver une avance  dans ce domaine et depuis 2009, la société développe un nouveau concept au cœur de ses magasins. Ce concept consiste en l’utilisation du marketing sensorielle pour stimuler les sens de la clientèle (le toucher, les senteurs, les bruits de feuillages discrètement diffusés dans ses magasins)


La marque française utilise également d’autres nouveautés dans ses hôtels spa, comme l’énergie produite par les panneaux solaires et la récupération des eaux de pluie. Après avoir lancé une nouvelle gamme bio, Yves Rocher continue sa lancée sur le marketing écologique en s’engageant à planter 1 million d’arbres en 3 ans pour soutenir l’opération «  plantons pour la planète ». Coup de pub ou réel engagement ?

Quoi qu’il en soit, Yves Rocher reste une marque phare dans le domaine du marketing vert.
                                                                                                          Lorenzo L.

Coca-Cola s’engage pour notre futur

Aujourd’hui des messages prioritaires sont diffusés dans tous les médias pour sensibiliser les consommateurs à la préservation de l’environnement, considérant ce dernier comme un patrimoine à transmettre aux générations futures.

Le principe du développement durable consiste à développer ses activités en tenant compte de leurs impacts à court, moyen et long terme sur l’environnement, les conditions sociales et l'éthique et ce, au niveau mondial.
Mais comment consommer et recycler intelligemment quand l’industrie fabrique pour des produits phares comme « Coca-Cola » dans des proportions réellement exagérées ?


La tendance est au vert et les grandes marques n’hésitent pas à s’engager. Coca-Cola propose une multitude de produits disponibles en différents formats, avec ou sans sucre et avec différentes teneurs en calories.
Du choix, toujours plus de choix, mais à quel prix ?
                                                                                       



On est en droit de se demander si toutes ces offres toujours plus nombreuses et plus alléchantes n’incitent pas le consommateur à consommer et boire d’avantage et forcément à produire plus de déchets.

La marque de renommée mondial met aujourd’hui l’accent sur ses bouteilles PET et ses canettes, qui sont 100% recyclables.De cette manière, les emballages Coca-Cola ne sont donc plus considérés comme déchets, mais comme une source précieuse pour le recyclage futur.

Il est bien connu que la grande distribution n’arrive pas à écouler la totalité de ses marchandises périssable qui se retrouve inévitablement dans des containers à l’arrière des bâtiments. Comment savoir si ce panel de produit s’inscrit réellement dans une démarche de prévention pour l’environnement, dans une société où les marques utilisent sans cesse de nouvelles stratégies marketing pour séduire de nouveaux clients?


Les progrès sont indiscutables, mais il faudrait que la politique pense d’avantage à l’environnement afin de réglementer toutes ses productions exagérées de produits qui donne des montagnes de déchets.


                                                                                                                      Lorenzo L.
                                                                                                                                                                                                                                                       




lundi 20 décembre 2010

Le bio s’installe chez Quick et McDonald

Bonne nouvelle pour nos enfants, le cheeseburgers, les jus et les yaourts deviennent bio chez Quick et McDonald’s.                                                                                                  
Après un premier pas vers « l’énergie renouvelable » des grosses entreprises, une conscience verte descendrait-elle dans les restaurants des enfants ?



Satisfaction pour les parents, voici des « Happy Meal  bio » pour leurs chères têtes blondes. Tout de la tomate au pain devient bio dans les cheeseburgers et les menus. Quick et McDonald’s semble avoir bien compris l’intérêt du changement. 
                                        
Mais ils ne sont pas les seuls, depuis quelque années déjà, « O’Burger » une chaîne de fastfood entièrement bio a ouvert ses portes aux Etats-Unis.

McDonald’s et Quick vraiment bio ? Quick propose depuis septembre, un cheeseburger dont les ingrédients sont bio ; hormis l’eau servant à la réalisation du pain et du ketchup, le steak change de forme et devient carré. Ce cheeseburger est  à la carte pour les adultes et dasn les menus enfants.                                                                                            
« Mcdo » dont le logo a viré au vert l’année dernière, s’engage lui à passer à l’électricité 100% renouvelable dans tous ses restaurants pour le 1er janvier. Souvent critiqué pour sa « mal bouffe », McDonald’s change ses huiles de friture pour répondre aux attentes de l’agence de sécurité sanitaire des aliments, mais aucun sandwich écolo n’est annoncé.

Totalement bio ? Très peu ou presque ! Le fastfood reste un fastfood, il ne veut pas dire alimentation idéale «  gras, sucre et sel «  reste les ingrédients de base.



Pour de nombreux clients soucieux de l’alimentation de leurs enfants, un choix reste à faire entre les différentes enseignes.

                                                                                                          Lorenzo L.







Le marketing vert

Le bio est un mode de production qui à pour but de préserver l’environnement face à l’industrialisation. Depuis quelques années, ce concept d’agriculture biologique est en plein
essor.   


« Se mettre au vert » fait désormais parti du vocabulaire de nombreuses enseignes. De plus en plus de produits bios et équitables se retrouvent dans les rayons des magasins. Le marketing des produits bios et équitables est très intéressant, mais comment réussir à se faire une place dans le marché biologique ?      

Certaines entreprises comme Carrefour ont fait leur entrée sur ce marché.

La chaîne de magasins compte sous  sa marque « Agir » plus de 25 références labellisées Max Havelaar parmi lesquelles des produits alimentaires (cafés, poudre cacao, tablettes de chocolat, jus, thé, miel, sucre, bananes), des roses ainsi que  des produits textiles (oreiller, draps, serviettes, gants de toilette, couettes, parures de couette), de quoi concurrencer les marques spécialisées telles que   « Bjorg ». Sachant que la réglementation européenne exige que 95% au moins des ingrédients d’un produit bio proviennent de l’agriculture biologique, le consommateur à le choix entre le bio des grandes surfaces et celui des magasins spécialisés. Mais la qualité est-elle la même ?  
                                                                                             
Un des grands avantages avec le biologique est que l’on réconcilie le consommateur avec le producteur. Les informations telles que la provenance et les ingrédients du produit sont mis en valeur pour donner au consommateur une impression de proximité.
L’image tien une place essentielle dans la promotion d’un produit. En effet, un produit biologique à beaucoup moins de chance d’être acheté s’il ne dispose pas du logo d’une association ou d’un organisme.
Cela dit, si les emballages et logos verts constituent des repères importants pour les consommateurs, il faut quand même faire attention de ne pas tomber trop facilement dans les pièges marketing.

Le greenwashing par exemple, consiste à suggérer le caractère bio d’un produit grâce à un emballage vert ou l’utilisation du mot « durable » sur le packaging. 

Le marketing bio a certainement un grand avenir devant lui, C’est à vous, consommateurs, de faire preuve d’esprit critique.
                                                                                             
                                                                                                        Lorenzo L.